La spécificité d’enseignement d’une langue étrangère demeure dans le fait qu’on parle la langue étrangère pour l’apprendre de même que pour la décrire en tant que système linguistique, ce qui n’est pas le cas dans l’enseignement d’autres matières scolaires. Ainsi, l’enseignement de la langue étrangère s’effectue à travers la communication et l’interaction entre les deux participants : l’enseignant et l’apprenant. Le contexte institutionnel et le contrat didactique déterminent les rôles de l’enseignant et de l’apprenant, de fait, certains types de stratégies interactives qu’ils déploient tout comme leur comportement verbal et non-verbal sont définis, en général, par leurs rôles. De plus, le contexte institutionnel définit les programmes d’enseignement dans lesquels nous faisons notre recherche : le programme du lycée général, celui du lycée de langue ainsi que le programme bilatéral d’enseignement avec l’enseignant locuteur natif. Nous avons déjà postulé : une langue étrangère est parlée en classe pour décrire cette même langue en tant que système linguistique. Outre cela, la classe de langue comprend aussi le composant métalinguistique où nous observons les stratégies métalinguistiques de donner les informations, d’expliquer ou d’accéder au sens et d’évaluer. En somme, dans la partie empirique du mémoire, nous étudions si le métadiscours, l’interaction et les rôles changent selon le contexte institutionnel des enseignantes dans des programmes particuliers et selon les classes, c’est-à-dire selon les niveaux de maîtrise du français langue étrangère (FLE). Le complément à notre recherche prêtant attention à l’apprenant de la même manière qu’à l’enseignant dans la situation de recherche, c’est le questionnaire rempli par les apprenants sur leur perception des rôles interactionnels et du comportement verbal et non verbal d’enseignant et d’apprenants afin de pouvoir comparer la correspondance de ce qui était observé pendant les cours selon les attitudes des apprenants.